L’arrestation du Général d’armées Christian TSHIWEWE SONGESHA, ancien chef d’état-major général des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC), continue de susciter de vives interrogations au sein de l’opinion. Bien qu’aucune confirmation officielle n’ait encore été donnée par les autorités, plusieurs sources concordantes affirment que le général est toujours retenu dans les locaux du Conseil National de Sécurité (CNS) à KINSHASA, depuis son interpellation intervenue ce mardi 8 juillet 2025.
Une confrontation clé
Selon des informations recueillies auprès de sources sécuritaires, l’arrestation de TSHIWEWE ferait suite à une confrontation avec le Général Jean-Claude YAV, ancien patron du renseignement militaire, arrêté puis relâché il y a quelques semaines dans des conditions encore floues.
Lors de cet échange, des éléments compromettants auraient été évoqués, mettant en lumière des communications jugées suspectes entre TSHIWEWE et des entités identifiées comme «forces ennemies», un terme employé prudemment par certains proches du dossier.
Hypothèse d’un coup d’État manqué
Dans un climat politique marqué par la méfiance et les tensions internes, ces révélations ont ravivé les rumeurs d’un coup d’État déjoué, qui aurait été fomenté depuis le cœur même de l’appareil sécuritaire.
Si l’hypothèse n’est pour l’instant étayée par aucun document officiel, plusieurs analystes y voient une explication plausible à l’accélération des interpellations dans les rangs militaires ces derniers mois.
Silence du gouvernement
Le gouvernement congolais, jusqu’ici silencieux sur le dossier, semble adopter une posture d’attente, possiblement pour éviter tout emballement médiatique ou panique sécuritaire. En coulisses, toutefois, le climat est électrique, tant au sein des forces armées que dans les milieux politiques, où l’on redoute d’éventuels prolongements de cette crise.
Une affaire à suivre de très près
Le cas du Général TSHIWEWE pourrait marquer un tournant majeur dans la reconfiguration du haut commandement militaire congolais, à l’heure où le pays est confronté à de multiples défis sécuritaires à l’est et à la nécessité de renforcer la confiance dans ses institutions.
Rédaction