Jean-Pierre Lihau Ebua, Vice-Premier ministre en charge de la Fonction publique en République démocratique du Congo, est au cœur d'une polémique alimentée par une vidéo à caractère pornographique qui circule sur les réseaux sociaux. L’homme d’État est accusé à tort d’en être l’auteur, une allégation que dément formellement sa cellule de communication.
Selon plusieurs sources proches du dossier, cette attaque ne serait qu'une manœuvre politique visant à porter atteinte à la crédibilité d’un acteur clé des réformes administratives en cours. Dans une déclaration rendue publique, l’entourage du ministre dénonce une “cabale montée de toutes pièces par des officines incultes”, avec pour seul objectif de détourner l’attention de l’opinion publique des enjeux cruciaux liés à la modernisation de l’administration congolaise.
“Jean-Pierre Lihau n’est en rien concerné par cette vidéo obscène. Il s’agit d’un montage grossier visant à salir son image et freiner la dynamique des réformes en cours au sein de la fonction publique”, a déclaré un membre de sa cellule de communication.
Depuis son entrée au gouvernement, Jean-Pierre Lihau s’est illustré par des réformes courageuses dans un secteur longtemps gangrené par le clientélisme, les doublons administratifs et le manque de transparence. Son engagement en faveur d’une fonction publique plus efficace et modernisée lui a valu autant de soutiens que d’ennemis.
Cette tentative de déstabilisation intervient dans un contexte politique tendu, à quelques mois d’échéances électorales importantes où les coups bas ne sont pas rares. Loin de se laisser intimider, le ministre Lihau affirme rester concentré sur sa mission au service du pays.
Une stratégie de diversion ?
Pour plusieurs observateurs, cette affaire illustre les résistances internes face aux efforts de réforme de l’État. Certains y voient même une stratégie de diversion bien orchestrée par des cercles politiques hostiles aux changements en cours.
Dans l’attente d’une éventuelle action en justice pour diffamation ou propagation de fausses nouvelles, la cellule de communication du ministre appelle les médias et la population à la vigilance, et à ne pas céder à la désinformation orchestrée via des canaux anonymes.
Ali Haddad