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Top 5 africain : entre constance et montée en puissance
1. Al Ahly (Égypte) – 78 pts
2. Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud) – 62 pts
3. Espérance de Tunis (Tunisie) – 56 pts
4. RS Berkane (Maroc) – 52 pts
5. Simba SC (Tanzanie) – 48 pts
Ces cinq clubs illustrent la régularité et la qualité des projets sportifs dans leurs pays respectifs. Le duo Al Ahly–Sundowns reste l’exemple de stabilité, pendant que RS Berkane et Simba SC confirment leur statut de nouvelles puissances du football africain.
Focus sur les clubs congolais
1. TP Mazembe – 14e avec 30.5 pts
Le club de Lubumbashi reste le mieux classé du pays, mais sa 14e place reflète un déclin. Jadis membre régulier du top 5, les Corbeaux peinent à s'imposer en Ligue des champions ces dernières années. Leur dernière demi-finale remonte à 2019.
2. AS Vita Club – 49e avec 5 pts
L’ancien finaliste de la C1 (2014) est loin de ses heures de gloire. Son irrégularité en compétitions CAF et ses éliminations précoces ont coûté cher à son classement. Le club doit rebâtir un effectif solide s’il veut revenir au sommet.
3. DC Motema Pembe – 68e avec 1.5 pt
Le DCMP peine à exister sur la scène continentale. Malgré une riche histoire, le club n’a pas passé un cap sérieux dans les interclubs CAF depuis des années. Sa participation future dépendra de sa constance en championnat local.
Analyse et perspectives
- Déclin de la RDC : Alors qu’elle était une référence dans les années 2010 avec Mazembe et Vita Club souvent au sommet, la RDC est aujourd’hui dépassée par le Maroc, l’Égypte, la Tunisie, la Tanzanie et même l’Algérie.
- Causes : Mauvaise gestion des clubs, instabilité administrative, crise financière, manque d’infrastructures modernes et peu d’exportation de talents structurée.
- Nouveaux venus : Le classement voit émerger Future FC (Égypte), Dreams FC (Ghana) ou encore Stellenbosch FC (Afrique du Sud), preuve que les pays investissent dans le long terme.
Et pour les Interclubs CAF 2025-2026 ?
La RDC a les ressources humaines et le potentiel pour revenir dans le top africain. Mais cela passera par une profonde réforme de la gestion des clubs, un meilleur encadrement des jeunes, et une vraie vision continentale.
