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À l’occasion de la commémoration du GENOCOST, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a lancé un appel fort aux institutions législatives du pays. Dans son discours prononcé samedi, il a exhorté les deux Chambres du Parlement à adopter une loi consacrant la reconnaissance officielle du génocide congolais.
Le chef de l’État a qualifié ce génocide de « Génocide pour des gains économiques », en référence aux massacres perpétrés en République démocratique du Congo depuis plusieurs décennies, notamment dans les régions de l'Est, riches en ressources naturelles. Il a souligné que la reconnaissance légale de ces atrocités est un devoir de mémoire, mais aussi un acte de justice pour les millions de victimes.
« Le sang congolais ne peut plus couler impunément. Le temps est venu pour notre nation de reconnaître officiellement ce génocide afin de permettre aux victimes et à leurs familles de faire leur deuil dans la dignité, et pour que justice soit rendue », a déclaré le Président.
La proposition du Président Tshisekedi intervient dans un contexte où les voix se multiplient tant au niveau national qu’international pour réclamer la vérité, la justice et la réparation face aux crimes de masse survenus sur le sol congolais, souvent dans un silence troublant de la communauté internationale.
Le GENOCOST, acronyme de Génocide pour des gains économiques, est une initiative citoyenne et mémorielle visant à dénoncer et commémorer les violences systématiques subies par les populations congolaises, notamment depuis les guerres de la fin des années 1990 jusqu'à aujourd'hui.
Ali Haddad
