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Il s'est adressé à ses hommes et aux civils lundi 28 avril lors d'une tournée dans différents villages traversés par la route qui mène à PWETO.
Cela après les multiples plaintes contre les soldats indélicats qui soutirent de l'argent à la population au détriment des lois en vigueur.
Agacés par les tracasseries et raquettes militaires sur ce tronçon, les usagers de la piste avaient appelé à l'aide les députés de ce fief électoral. Interpellé par les élus sur ce problème qui affecte la qualité d'intéraction civilo-militaire, la haute hiérarchie de l'armée a clairement ordonné aux soldats responsables d'une telle violation, de cessez-le-feu immédiatement sous peine des sanctions. Ce haut gradé rappelle à ses éléments que le rôle d'un checkpoint n'est pas de tracasser, mais de prévenir les menaces contre la paix.
Selon le colonel José TUMBA, les barrages militaires ont été installés aux villages MULALA, KASENGA, MAKOSA et KAKERA pour lutter contre l'activisme criminel, et surtout sur la partie de LIAPENDA, un terreau favorable au banditisme. Cet officier indique par ailleurs que la présence de l'armée sur cette artère a eu pour effet de dissuader les insurgés contre toute tentative d'agression à l'endroit des civils.
En outre, il note une réduction sensible des actes odieux dans cette zone militarisée.
José TUMBA a haussé le ton contre les militaires qui se détournent de cette mission pour se laisser guider par le gain facile.
Aux habitants, il leur a demandé une bonne coopération avec ses éléments des FARDC affectés dans cette partie.
Ildephonse WILONDJA
