À l’approche des épreuves de l’Examen d’État (EXÉTAT) édition 2025, les autorités éducatives tirent la sonnette d’alarme concernant le phénomène grandissant du «maquis», une pratique illégale et préjudiciable qui prend de l’ampleur dans certaines écoles secondaires.
Le «maquis» désigne des regroupements informels d’élèves finalistes dans des maisons ou lieux privés, souvent organisés sous prétexte de séances de révision. En réalité, ces rassemblements donnent lieu à des comportements déviants : usage de drogues, consommation d’alcool, indiscipline notoire, voire actes d’immoralité. Cette pratique nuit gravement à la concentration, à la performance scolaire et à la sécurité des élèves concernés.
Une interdiction stricte
Face à ce fléau, le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), en collaboration avec les autorités provinciales et les responsables d'établissements scolaires, interdit formellement toute forme de «maquis» impliquant les élèves finalistes.
Les chefs d'établissements, les préfets, les enseignants, ainsi que les services de sécurité sont invités à renforcer les mécanismes de surveillance, tant dans les écoles qu’aux alentours, afin de prévenir toute tentative d’organisation de ce type de rassemblement illégal.
Appel à la responsabilité collective
Les parents sont également appelés à jouer un rôle de premier plan dans le suivi des activités de leurs enfants en cette période cruciale. Leur implication est essentielle pour garantir un climat d’étude sain, propice à la réussite des examens.
L’État rappelle que tout élève surpris dans un maquis s’expose à des sanctions sévères, pouvant aller jusqu’à l’exclusion des épreuves.
Pour un EXÉTAT 2025 crédible et sans tricherie, disons NON au phénomène Maquis !
La réussite passe par le travail, la discipline et l’engagement personnel.
Ali Haddad