A l'école primaire KABINDA dans la localité LUKWANGULO, le programme est aux arrêts alors que les grandes échéances des examens de fin d'année approchent.
L'éducation est devenue un objectif «de seconde zone».
Cela fait suite à l'occupation des salles de classe par l'afflux des ménages déplacés par les combats intenses et l'escalade meurtrière dans les régions du NORD et SUD-KIVU.
Les premières vagues des sinistrés sont arrivées au mois de février à LUKWANGULO, aux alentours de la ville de KALEMIE, et se sont réfugiées dans les locaux de l'école KABINDA, profitant des vacances de Pâques.
Aujourd'hui dans ce bâtiment scolaire, campent plus de 1000 familles en situation humanitaire précaire, avec leurs effets personnels, rendant toute reprise de cours impossible.
Cette année scolaire entame sa dernière ligne droite.
Dans pratiquement un mois et demi l'édition sera clôturée, pourtant aucune mesure idoine n'est prise par les instances de pouvoir au sujet de ce problème.
Le responsable de cette école primaire qui doit s'en tenir au calendrier , s'attend à ce que l'Etat trouve un nouvel abris pour ces personnes confrontées aux difficultés plus rudes.
Face au manque criant des ressources
Le gouvernement et ses partenaires sont appelés à la rescousse des enfants sous-alimentés et les adultes qui souffrent de la faim.
Le député provincial DOX DONAT EYALE, par le biais de sa fondation, s'est fait l'écho de la misère de ces congolais de la partie orientale en déplacement à KALEMIE suite aux pires horreurs couplés à la vindicte des rebelles contre les civils dans leurs milieux d'origine.
Dimanche 11 mai, une première aide en articles ménagers essentiels dont la nourriture, a été fournie.
«Cela n'est qu'une partie remise. Une autre assistance viendra», a indiqué une source proche de la fondation DOX DONAT.
L'élu en a profité pour appeler à l'émergence de la conscience des jeunes sinistrés, face aux actes criminalisés par les lois du pays.
Ildephonse WILONDJA