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Dans un discours à la fois sobre et ambitieux, il a salué l’historique engagement onusien en RDC, de l’ONUC à la MONUSCO, tout en appelant à une révision doctrinale profonde.
Le message est clair : les mandats doivent être plus clairs, les armées mieux formées, et les populations locales davantage impliquées.
Le Congo plaide pour des armées adaptées aux défis d’aujourd’hui : cybersécurité, géo-renseignement, lutte anti-IED, logistique médicale. Bref, des soldats connectés et non plus seulement armés.
Plus audacieux encore : la RDC se dit prête à redevenir un pays contributeur de troupes aux missions de paix, à condition qu’on lève les barrières administratives héritées du passé.
Entre gratitude, réalisme et vision, Kinshasa veut désormais passer du statut de terrain d’intervention à celui d’acteur de la paix mondiale.
Comme dirait le passage : "de l'ancienne patiente au médecin".
Jean-Baptiste KABEYA
