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Dans un communiqué rendu public ce week-end, l’ODEP a exhorté le nouveau responsable de l’IGF à s’inspirer des méthodes de travail mises en place par son prédécesseur, Jules Alingete. « L’ODEP invite la nouvelle direction de l’IGF à s’inspirer des méthodes de rigueur, d’audace et de transparence qui ont marqué l’action de son prédécesseur, afin que l’élan donné à la lutte contre les antivaleurs ne s’essouffle pas », peut-on lire dans le communiqué.
Sous la direction de Jules Alingete, l’IGF s’était imposée comme un acteur majeur dans le contrôle des finances publiques, contribuant à l’assainissement de la gestion étatique et à la dénonciation de nombreux cas de malversations. Ce style d’action, à la fois ferme et visible, avait suscité autant de soutien populaire que de critiques de certains milieux politiques.
L’ODEP rappelle que « la lutte contre la corruption n’est pas un acte isolé, mais un engagement quotidien envers l’intérêt général ». L’organisation insiste sur la nécessité pour les institutions de rester fermes et indépendantes, afin de consolider les acquis en matière de transparence et de bonne gouvernance.
Alors que le pays traverse des défis budgétaires et que les attentes sociales demeurent élevées, la société civile entend jouer pleinement son rôle de vigie. Elle appelle à une mobilisation constante pour que les finances publiques servent réellement au développement et au bien-être des citoyens.
Le nouveau chef de service de l’IGF devra donc non seulement faire ses preuves, mais aussi rassurer les observateurs sur sa volonté de préserver l’indépendance et l’efficacité de l’institution.
Ali Haddad
