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Cette phrase, à première vue triviale, traduit en réalité une critique profonde de la gouvernance actuelle. Seth KIKUNI accuse Félix-Antoine TSHISEKEDI d’être un facteur de stérilité politique et institutionnelle, un catalyseur d’échec systématique. Selon lui, toute structure qui passe entre les mains du président que ce soit l’UDPS, l’État, le gouvernement ou même le Sénat perd de son efficacité, de sa vitalité, de sa pertinence.
La comparaison avec une loi mathématique n’est pas anodine. Elle vise à démontrer une régularité dans l’échec, une constance dans la déliquescence des institutions. Le message est clair : le problème n’est pas dans les hommes ou les structures, mais dans le leadership même de TSHISEKEDI.
Mais KIKUNI va plus loin. Il avertit que cette situation est intenable.
«Il y a toujours une goutte qui fait déborder le vase. Il y a toujours une provocation de trop qui conduit à l’irréparable.» Ces mots sonnent comme une mise en garde : la population, déjà exaspérée par les crises sociales, économiques et sécuritaires, pourrait franchir un point de non-retour.
Dans un contexte de tensions politiques croissantes et d'une gouvernance contestée, cette sortie de Seth KIKUNI vient raviver le débat sur la responsabilité du pouvoir en place et sur la nécessité d’un changement profond. Loin d’être un simple slogan, «tout × Tshisekedi = 0» résonne comme un avertissement : celui d’une jeunesse congolaise qui refuse l’inaction, l’improvisation et la résignation.
Ali Haddad
