.png)
Une réponse aux accusations de BEMBA
Tout part d’une récente sortie médiatique de Jean-Pierre BEMBA, où ce dernier a critiqué certains de ses rivaux, dont Moïse KATUMBI.
En réponse, Hervé DIAKESE n’a pas mâché ses mots. Dans une déclaration au ton acerbe, il dépeint BEMBA comme un homme motivé uniquement par la préservation de son pouvoir et de ses privilèges, l'accusant de semer le venin de la division pour sécuriser son fauteuil ministériel.
«Le ministre des naufragés et embouteillages, toujours dans ses délires paranoïaques, est venu distiller son venin pour sécuriser son fauteuil et espérer un autre maroquin», lance-t-il, raillant l’attitude de Bemba face aux enjeux politiques actuels.
Un passif judiciaire remis en lumière
DIAKESE ne s’arrête pas là. Il évoque également les démêlés judiciaires passés de BEMBA avec la Cour pénale internationale, soulignant ironiquement que celui-ci est plus habitué à être « accusé » qu’accusateur.
«Le condamné international de la subornation des témoins "accuse" ! "Accusé, levez-vous !" c’est exactement ainsi qu’on s’est adressé à lui pendant dix ans», assène-t-il.
Une gestion critiquée à la Défense
L’ancien chef de guerre devenu ministre de la Défense est aussi tourné en dérision pour son manque de résultats tangibles à la tête de ce ministère stratégique. DIAKESE ironise : «Un ex-ministre de la Défense dont l’unique conquête de territoire est une impasse de la Gombe pour récupérer son patrimoine immobilier…»
Une figure omniprésente dans les scandales, selon DIAKESE
La diatribe se conclut par une accusation de mauvaise gestion et de détournement, Diakese évoquant «un fantôme quand il s’agit des résultats mais omniprésent dans le circuit des fonds dissipés». Il va jusqu’à comparer BEMBA à un renard prétendant être végétarien dans un poulailler, ajoutant de manière provocatrice : «Manger du pygmée n’est pas bon», une phrase choc qui soulève déjà de nombreuses réactions.
Un climat politique tendu
Cette sortie de Diakese s’inscrit dans un climat politique tendu où les alliances évoluent rapidement et où les principaux leaders affûtent leurs armes en vue des prochaines batailles électorales. Entre Moïse Katumbi, qui se positionne comme une alternative crédible au pouvoir en place, et Jean-Pierre Bemba, revenu aux affaires après des années d’exil et de procès internationaux, les attaques personnelles semblent désormais faire partie intégrante du jeu politique congolais.
La réaction de Jean-Pierre Bemba se fait attendre, mais cette montée en tension pourrait bien augurer une campagne particulièrement âpre dans les mois à venir.
Ali Haddad
