Le ton monte au sein de l'UDPS fédération rurale du TANGANYIKA. Les linges sales se lavent désormais en public. Le parti menace de provoquer la révocation des membres qui ont eu des postes dans l'administration publique sur le quota du mouvement, lesquels ne versent plus la cagnotte de 10% de leurs revenus mensuels au parti.
Le ministre provincial des infrastructures est épinglé parmi les «insolvables».
Cette contribution en souffrance concerne le mois de mars, avril et mai. Le président fédéral LUPEMA KEMBO a saisi le gouverneur Christian KITUNGWA à travers une correspondance pour lui faire part de son ras -le-bol.
«Le parti propose de changer tous ceux qui ne sont pas en ordre après ce premier trimestre et mettre d'autres combattants qui ont la volonté libre de donner la cotisation et de servir le parti selon notre statut», peut -on lire dans ce document dont une copie est parvenue à KITINFOS.COM.
Selon un cadre de l'UDPS, ce prélèvement sur les salaires des adeptes mandatés par le mouvement, n'a rien d'illégal. Le texte réagissant ce vieux parti au pouvoir le reconnait bien. Il a prévu des lignes pour permettre les financements des activités de l'obédience à son article 56 alinéa 2.
L'UDPS fédération rurale du TANGANYIKA fait désormais de cette subvention l'axe de ses revendications, alors que les concernés rétorquent dépendre entièrement du gouvernement, pas du parti.
Ildephonse WILONDJA