Présenté comme le fer de lance de la réforme de la sous-traitance en République Démocratique du Congo, Miguel Kashal Katemb, Directeur Général de l’Agence de Régulation de la Sous-Traitance dans le Secteur Privé (ARSP), est désormais au cœur d’un scandale financier d’envergure.
Selon des sources proches du dossier, un réseau de détournement de fonds publics aurait été mis à jour, impliquant plusieurs hauts responsables, dont un inspecteur des finances et le DG de l’ARSP. Les premières évaluations évoquent la disparition de plusieurs centaines de millions de francs congolais destinés à des projets de développement du secteur privé national.
«Les preuves sont accablantes. Des mouvements de fonds suspects ont été tracés sur plusieurs comptes bancaires liés à l’ARSP. Une enquête judiciaire est en cours», affirme un enquêteur proche du dossier, sous couvert d’anonymat.
Un membre du personnel interne de l’agence, visiblement choqué par les révélations, confie :
«On nous a toujours présenté le DG comme un homme rigoureux et intègre. Si ces faits sont confirmés, c’est une immense trahison.»
Face à la pression médiatique et à l’indignation publique, l’ARSP a publié un bref communiqué :
«L’agence respecte la présomption d’innocence. Nous nous tenons à la disposition des autorités compétentes pour toute collaboration utile à la manifestation de la vérité.»
De son côté, Miguel KASHAL KATEMB nie en bloc les accusations portées contre lui.
«Je suis victime d’un montage destiné à saboter les réformes en cours. Je suis serein et prêt à répondre devant la justice.»
Cette affaire intervient alors que l’ARSP tentait de renforcer la régulation de la sous-traitance, un secteur longtemps dominé par des pratiques opaques. Si les accusations sont avérées, ce scandale pourrait anéantir les efforts engagés et fragiliser davantage la crédibilité des institutions.
L’opinion publique, quant à elle, s’impatiente :
«Il est temps que les autorités mettent fin à l’impunité. Trop de scandales restent sans suite», s’indigne un militant de la société civile, joint par téléphone.
L’enquête suit son cours. Tous les regards sont désormais tournés vers la justice pour que lumière soit faite.
Affaire à suivre.
Rédaction