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L’élection se déroulera conformément à la procédure interne de cette haute juridiction, et le président élu entrera directement en fonction, assumant toutes les attributions liées à sa charge.
Une succession dans la continuité institutionnelle
Depuis son installation officielle le 4 avril 2015, la Cour constitutionnelle n’a connu que trois présidents. Le premier, Benoît LWAMBA BINDU, a exercé cette fonction avant de démissionner en cours de second mandat. Il fut remplacé par le professeur Dieudonné Kaluba Dibwa, qui a, à son tour, cédé la place à l’actuel président sortant, Dieudonné KAMULETA BADIBANGA.
La succession à ce poste s'inscrit dans un cadre légal strict, dans un contexte où la stabilité et la crédibilité des institutions judiciaires sont au cœur des enjeux démocratiques du pays.
Un rôle central dans l’équilibre institutionnel
La Cour constitutionnelle joue un rôle fondamental dans le fonctionnement de l'État. Elle est notamment chargée de veiller à la conformité des lois à la Constitution, de trancher les contentieux électoraux et de contrôler la régularité de l’élection présidentielle. Elle statue également sur la constitutionnalité des actes législatifs et réglementaires, et peut être saisie par diverses autorités ou citoyens dans les conditions prévues par la loi.
À quelques mois des grands rendez-vous électoraux et institutionnels à venir, l’élection d’un nouveau président à la tête de cette Cour suscite donc un intérêt particulier, tant sur le plan juridique que politique.
Ali Haddad
