Selon l’ODEP, cette démarche « conduite à marche forcée » néglige les enseignements du passé et risque de plonger des centaines de milliers de familles congolaises dans une crise sociale d’ampleur. L'organisation rappelle que les précédents exercices de mise en retraite ont souvent été entachés par l'absence de paiements des indemnités, la précarisation des retraités et le non-respect des droits sociaux fondamentaux.
« Une opération aussi sensible ne peut se faire sans un minimum de garanties : régularisation des droits, paiement des arriérés, accompagnement social et plan de reconversion », précise l’ODEP dans son communiqué.
L’Observatoire exhorte le gouvernement à suspendre temporairement ce processus, le temps de garantir un cadre légal et financier approprié, et de consulter les organisations syndicales, la Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Agents Publics de l’État (CNSSAP), ainsi que d'autres parties prenantes.
Cette annonce intervient dans un contexte économique déjà tendu, où le pouvoir d’achat des ménages est en baisse, et où les services sociaux de base peinent à répondre à la demande.
À suivre…
Ali Haddad