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La rencontre, hautement symbolique, a porté sur la situation alarmante dans l’Est de la RDC, où les femmes et les jeunes filles demeurent les premières victimes de l’insécurité prolongée. La Représentante onusienne a exprimé sa préoccupation face à la recrudescence des actes barbares commis par des groupes armés, parfois avec une brutalité inouïe, contre les civils.
Le Chef de l’État, garant des institutions et engagé dans le rétablissement de la paix, a réaffirmé sa volonté ferme de faire de la lutte contre les violences sexuelles une priorité nationale. Il a salué l’accompagnement des Nations Unies et promis un renforcement de la coopération judiciaire, militaire et sociale pour punir les auteurs, protéger les victimes et prévenir de nouveaux abus.
La visite de Mme PATTEN intervient dans un contexte où la communauté internationale appelle à des actions concrètes pour briser le cycle de l’impunité. Un signal fort, à la veille de la prochaine session du Conseil des droits de l’homme, où la RDC sera de nouveau scrutée.
"La paix sans justice pour les femmes n’est pas une paix durable", a rappelé Mme PATTEN. Un message que KINSHASA semble désormais déterminé à prendre au sérieux.
Fatshi BWANGA
